Synopsis :
Allemagne, avril 1945. Les parcours croisés de Magda Goebbels, femme la plus puissante du IIIe Reich, et d'Ava, trois ans, enfant du KZ-Bordell d'Auschwitz. Tandis que les alliés progressent, la première s'enfonce dans l'abîme de la folie nazie et la seconde, miraculée de l'horreur, tente d'échapper à son destin. Premier roman.
Ma chronique :
Les romans historiques, d'habitude, ne sont pas trop mon style. Voire pas du tout. Ici, Sébastien Spitzer nous dépeint avec justesse et précision la réalité de la seconde guerre mondiale. Atroce. Effroyable. Monstrueuse. Repoussante. À en avoir des frissons, simplement en lisant ses mots crus.
Fin de la guerre. Nous suivons Magda Goebbels, première dame du IIIe Reich, accompagnée de ses six enfants, et son mari, Joseph Goebbels, le Gauleiter de Berlin. Toujours fidèles, aux côtés du Führer, dans son bunker.
Cette femme aux lourds secrets. Qui cache son père, juif. Qui cache son premier amour, juif. Tant de personnes qui l'éloigneraient de son but ; devenir une femme riche et célèbre.
De l'autre côté, Ava, petite fille de 3 ans, qui a vu passer sous ses yeux des horreurs sans nom, et qui, malgré ça, essaie de survivre tant bien que mal. Le courage de cette enfant est à l'image de sa mère, Fela. Rongé par la gangrène, elle fera tout pour sauver sa fille.
Le portrait de ses deux femmes si différentes est frappant. L'une vendrait son corps et son âme pour garder sa fille en vie, tandis que l'autre n'hésiterait pas à les tuer de ses propres mains pour sauver son image. Un profond abîme entre ses femmes, pourtant aussi fascinantes l'une que l'autre.
Magda Goebbels est un personnage que j'aurais aimé découvrir plus en profondeur encore. Entrer dans son esprit, pour y découvrir ses pensées les plus sombres. Essayer de comprendre les choix de cette grande dame, si mauvais soit-ils.
Entre deux chapitres, nous avons l'occasion de découvrir les lettres d'un père, Richard Friedländer, et qui n'ont qu'une seule destination : Magda Goebbels, sa fille adoptive. Il nous dépeint le cauchemar des camps, la faim, la peur, la fatigue... tout en gardant l'espoir, qu'un jour, son enfant lui réponde. Ses lettres sont très puissantes émotionnellement parlant.
Après être passé de bras en bras, le rouleau contenant ces lettres parvient à Ava, dernière porteuse de ces restes de vie, et qui est la seule à pouvoir dévoiler son contenu au monde.
Sébastien Spitzer créé un parfait mélange entre monstruosité et optimisme. On espère, on craint, on pleure, on est en sursis. Mais jamais on ne rit.
Comme dit dans le post-face, si certains passages du roman sont purement inventés, d'autres sont fidèles à l'histoire.
Fin de la guerre. Nous suivons Magda Goebbels, première dame du IIIe Reich, accompagnée de ses six enfants, et son mari, Joseph Goebbels, le Gauleiter de Berlin. Toujours fidèles, aux côtés du Führer, dans son bunker.
Cette femme aux lourds secrets. Qui cache son père, juif. Qui cache son premier amour, juif. Tant de personnes qui l'éloigneraient de son but ; devenir une femme riche et célèbre.
De l'autre côté, Ava, petite fille de 3 ans, qui a vu passer sous ses yeux des horreurs sans nom, et qui, malgré ça, essaie de survivre tant bien que mal. Le courage de cette enfant est à l'image de sa mère, Fela. Rongé par la gangrène, elle fera tout pour sauver sa fille.
Le portrait de ses deux femmes si différentes est frappant. L'une vendrait son corps et son âme pour garder sa fille en vie, tandis que l'autre n'hésiterait pas à les tuer de ses propres mains pour sauver son image. Un profond abîme entre ses femmes, pourtant aussi fascinantes l'une que l'autre.
Magda Goebbels est un personnage que j'aurais aimé découvrir plus en profondeur encore. Entrer dans son esprit, pour y découvrir ses pensées les plus sombres. Essayer de comprendre les choix de cette grande dame, si mauvais soit-ils.
Entre deux chapitres, nous avons l'occasion de découvrir les lettres d'un père, Richard Friedländer, et qui n'ont qu'une seule destination : Magda Goebbels, sa fille adoptive. Il nous dépeint le cauchemar des camps, la faim, la peur, la fatigue... tout en gardant l'espoir, qu'un jour, son enfant lui réponde. Ses lettres sont très puissantes émotionnellement parlant.
Après être passé de bras en bras, le rouleau contenant ces lettres parvient à Ava, dernière porteuse de ces restes de vie, et qui est la seule à pouvoir dévoiler son contenu au monde.
Sébastien Spitzer créé un parfait mélange entre monstruosité et optimisme. On espère, on craint, on pleure, on est en sursis. Mais jamais on ne rit.
Comme dit dans le post-face, si certains passages du roman sont purement inventés, d'autres sont fidèles à l'histoire.
© Solène
★★★★★
Ce livre participe aux #MRL17 (matchs de la rentrée littéraire 2017).
Je remercie donc Price Minister pour cet envoi. ♡
Légende de la photo ci-dessus (désolé pour la qualité d'image, j'ai essayé de faire quelque chose de potable et d'original, mais c'est pas si simple, ça paraissait plus joli dans mon esprit... mais n'hésitez pas à cliquer dessus pour l'agrandir !) :
L'impossibilité pour Aimé de revoir ses champs, de manger sa pomme de terre, si bête soit cette idée.
Pour Judah, d'embrasser sa mère une dernière fois.
Pour Magda, d'embellir sa maison de pivoines, ses fleurs préférées, ou encore d'assister à un concert de musique symphonique.
Pour Fela, de retrouver son premier amour, dont elle ne connait rien.
À tous, l'impossibilité de retrouver leur joie de vivre, et leur espoir envolé.
Pour Judah, d'embrasser sa mère une dernière fois.
Pour Magda, d'embellir sa maison de pivoines, ses fleurs préférées, ou encore d'assister à un concert de musique symphonique.
Pour Fela, de retrouver son premier amour, dont elle ne connait rien.
À tous, l'impossibilité de retrouver leur joie de vivre, et leur espoir envolé.
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