De retour pour le rendez-vous du dimanche créé par Ma Lecturothèque !
Le but est simple : il s'agit de vous partager les premières lignes d'un livre !
Assez tardivement en ce dimanche, je vous l'accorde, je vous présente les premières lignes de ma lecture en cours.
CHAPITRE PREMIER
___Je suis assise sur la cuvette au Club 9 : 30, à me demander comment pissent les sirènes.
___Aucun hasard à ça : une Barbie sirène est attachée à la porte des toilettes. Drôle de choix pour une mascotte-pipi. Si tant est que ça existe, les mascottes-pipi.
___Mais voilà que la porte s'ouvre. Une bourrasque de musique s'engouffre depuis la salle. Pas d'entrée discrète ici. Le battant d'un cabinet se verrouille alors même que j'ouvre le mien. Je sors.
___Chaque lavabo est surmonté d'un miroir. J'aspire mes joues, histoire de mettre en valeur mes pommettes. Tu parles d'une transformation. Parfois, je me mets dans la tête que je pourrais rester comme ça, je pourrais passer le restant de mes jours à me mordiller doucement l'intérieur des joues. Sauf que ça déforme ma bouche. Et puis, ça ne facilite pas vraiment la conversation. Ce serait un peu extrême, comme méthode, même pour moi. Même pour mes pommettes.
___- Merde, laisse échapper l'occupante du cabinet d'une voix basse et un peu rauque. Tu pourrais me passer du papier, s'il te plaît ?
___C'est à moi qu'elle parle. Il me faut un temps pour m'en rendre compte.
___- Oh ! Bien sûr !
___J'attrape quelques feuilles que je lui glisse sous la porte. Sa main effleure la mienne.
___- Alors là, tu viens de me sauver la vie.
___J'ai sauvé quelqu'un. Là, à l'instant, dans les toilettes du Club 9 : 30.
___Aucun hasard à ça : une Barbie sirène est attachée à la porte des toilettes. Drôle de choix pour une mascotte-pipi. Si tant est que ça existe, les mascottes-pipi.
___Mais voilà que la porte s'ouvre. Une bourrasque de musique s'engouffre depuis la salle. Pas d'entrée discrète ici. Le battant d'un cabinet se verrouille alors même que j'ouvre le mien. Je sors.
___Chaque lavabo est surmonté d'un miroir. J'aspire mes joues, histoire de mettre en valeur mes pommettes. Tu parles d'une transformation. Parfois, je me mets dans la tête que je pourrais rester comme ça, je pourrais passer le restant de mes jours à me mordiller doucement l'intérieur des joues. Sauf que ça déforme ma bouche. Et puis, ça ne facilite pas vraiment la conversation. Ce serait un peu extrême, comme méthode, même pour moi. Même pour mes pommettes.
___- Merde, laisse échapper l'occupante du cabinet d'une voix basse et un peu rauque. Tu pourrais me passer du papier, s'il te plaît ?
___C'est à moi qu'elle parle. Il me faut un temps pour m'en rendre compte.
___- Oh ! Bien sûr !
___J'attrape quelques feuilles que je lui glisse sous la porte. Sa main effleure la mienne.
___- Alors là, tu viens de me sauver la vie.
___J'ai sauvé quelqu'un. Là, à l'instant, dans les toilettes du Club 9 : 30.
En espérant vous avoir donné envie de vous plonger dedans. ☆
© Solène
Oh elles sont très sympa ces premières lignes ! J'avais beaucoup aimé le précédent roman de Becky Albertalli, il faudra que je lise celui-ci également =)
RépondreSupprimerJe suis au tiers du livre, et franchement, il est vraiment sympa ! Moi c'est l'inverse, je n'ai pas lu son autre roman, mais il faudrait que je le fasse :D
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