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mardi 28 novembre 2017

Grupp - Yves Grevet


Éditeur : Syros
Parution : 2017
Pages : 518
Genre : Jeunesse, Science-fiction
J'achète : Broché 17,95€ (ici)


Synopsis :

Mettez-vous à la place de Stan : grâce à l'implant LongLife, comme tous ses amis et ses proches, il ne craint ni la maladie ni les accidents et peut atteindre l'âge de cent ans en menant une petite vie tranquille. Est-ce que ça ne donne pas envie ?
Maintenant, essayez de penser comme Scott, le grand frère de Stan : voulez-vous vraiment que vos battements de cœur soient contrôlés à tout instant ? Vous sentir traité comme un être irresponsable, fragile, et que l'on décide à votre place ce qui est bon pour vous ?
Si la liberté et la part du hasard valent plus à vos yeux que votre sécurité, faites-le savoir. Rejoignez le Grupp.


Ma chronique :

Tout d'abord, je remercie le site lecteurs.com et leur opération Explobook, ainsi que les éditions Syros pour m'avoir fait parvenir ce livre.

Dans « Grupp », nous retrouvons Scott et Stan le plus jeune des deux frères, dans une société où l'implant de LongLife réduit la liberté de tous. Plus le droit de traverser la route sans éviter le passage piétons au risque de se prendre une décharge électrique. Plus aucune activité « dangereuse » permise. Plus aucune bagarre. Tous vos pics d'émotions sont espionnés, que ce soit du stress, de la colère, de l'envie.

Scott n'en peut plus de cette vie d'opprimé, et fonde le Grupp, groupe de jeunes qui vont revendiquer leur liberté. Mais cela à un prix. Un jour, on vient le chercher pour le mettre en prison. Stan est dévasté, et va mener l'enquête sur les actions clandestines de son frère.

Je ne sais part où commencer, tant j'ai de choses à raconter ! Donc je commencerais par dire que le roman est beaucoup trop long, pour finalement peu de choses à raconter, ou qui auraient pu être dites plus simplement et avec plus d'intensité, car ici on perd le rythme de lecture.

Je trouve aussi qu'on s'éloigne rapidement du sujet principal... pour y revenir comme si de rien n'était à la fin. Je ne comprends pas. Comment de simples revendications d'un groupe de jeunes clandestins peuvent aller si loin ? Après, j'ai bien compris le rapport entre Scott, la prison, le patron et l'État, mais je trouve ça beaucoup trop poussé. Pour moi, c'est trop, c'est sur-joué, on a voulu en faire trop. Pourquoi ne pas rester dans le vif du sujet au lieu de s'en éloigner totalement ?

Et puis c'est quoi cette fin ? J'aurais aimé beaucoup plus de violence et de mots vénéneux entre le patron et Scott ! Je veux dire, on fait quand même un roman de 500 pages là dessus, et on nous pond la fin en deux lignes. Hallucinant.

Au final, je ne vois pas l'intérêt de toute la première grande partie (qui est du point de vue de Stan, le frère de Scott), puisqu'en fermant le roman, j'en avais oublié les 3/4. Et puisqu'on retrouve sur la même période, dans la seconde grande partie, les mêmes jours mais du côté de Scott, je me suis dis ; « Non. C'est pas possible. Je vais pas tout me retaper. ».
(Petite parenthèse mais c'est aussi pour cette raison que je n'ai lu que 2 des 4 romans de la saga U4. J'en ai eu ras le bol de suivre les mêmes jours en boucle mais du point de vue des différents personnages. Totalement inutile pour moi, redondant et finalement saoulant.)

Les personnages sont tout ce qu'il y a de plus banal. Je n'ai eu aucun attachement ni pour Scott, ni pour Stan, et encore moins pour Alma. Dommage, étant donné que ce sont les personnages principaux.
Ce qui est aussi dommage d'ailleurs, c'est que ce sont les personnages les moins développés, comme Lottie et Felix par exemple, qui avaient le plus gros potentiel. Et je pense aussi notamment à Phi et Jeanne que l'on aperçoit rapidement, je dirais une vingtaine de pages à la fin, mais qui ont su plus me captiver que les autres en 500 pages ! Ce sont eux qui auraient dû être plus approfondis !

Et puis, au final, qui est vraiment le patron, pourquoi a t-elle fait tout cela, et encore plein d'autres questions qui ne me viennent pas forcément à l'esprit ? On n'en sait foutrement rien ! Je crois que c'est ce qui m'agace le plus. On en fait tout un plat, pour qu'au final on ne sache que dalle ! Je le répète et je ne cesserais de le répéter : à quoi bon avoir écrit un roman si conséquent si c'est pour ne rien raconter de concret ?
Et c'est pareil pour Alma par exemple, on nous dit rapidement vers la fin qu'elle n'est pas celle qu'on croit... oui, et ? Alors qui est-elle ? Pourquoi fait-elle cela ? On ne le saura jamais !

Pourtant, j'ai réellement voulu terminer ce roman, parce que je me disais que la fin serait une explosion de rebondissements, d'acharnements, de révélations ! ... que d'illusions. J'en aurais presque envie de me créer ma propre fin.

Je vous avoue qu'après avoir relu mon avis, et avoir pesé le pour et le contre de ce que j'ai pu raconter, je pensais apprécier plus le roman que ça, et au final, je m'en tire avec un avis plutôt négatif.

Bien déçue par ce roman qui m'avait été pourtant si bien vendu. Décidément Yves Grevet, je suis sincèrement désolé, mais j'ai beaucoup de mal avec vos romans ! Mais je ne demande qu'à retenter l'expérience avec un autre de ses romans, et pourquoi pas, celui-ci sera peut-être le bon.

© Solène

★★★★★

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